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Interprétation personnelle de l’élément feu. Aquarelle et pastel. 
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Comme l’eau, le feu a le double pouvoir destructeur et créateur. La flore l’a bien compris et a contractualisé avec lui : je t’offre un incendie, tu m’offres un renouveau. Les cultivateurs des tropiques et de la Méditerranée ont depuis longtemps conclu la même alliance. 
Depuis Prométhée, nous pouvons obtenir et conserver le feu. Beaucoup de mythes se fondent sur ce passage du cru au cuit pour distinguer le sauvage du civilisé.
Confortablement installé devant l’âtre crépitant, martelant la forge, attisant le four, allumant le cierge, nous croyons avoir domestiqué le feu mais quelquefois il nous échappe et nous rappelle qu’il a conservé le pouvoir de s’engendrer lui-même, comme l’écrivait Pline. Volcans et foudre continuent à dépasser nos compétences d’anticipation et de réaction.
Entre la nature et nous, nous avons un écran de fumée : fumée de nos activités polluantes, fumées des guerres… aveuglement suicidaire face au réchauffement climatique et au désert qui avance, inexorablement. Nous jouons avec le feu et avec la finitude de la planète : nous consommons ses ressources jusqu’à consumer des peuples entiers. Sans un éclair de lucidité, allons-nous nous attirer les foudres de la nature et des opprimés jusqu’à nous immoler ? 

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