L’eau tour : interprétation personnelle du cycle de l’eau, aquarelles.
Quand tu bois de l’eau, pense à la source, dit un proverbe oriental. Aux sources de nos représentations de l’eau, il y a les mythes dans lesquels, quelle que soit sa latitude, l’eau est souvent évoquée dans sa dualité, source de vie et de mort : le Déluge est à la fois destruction et survie, inspiré par les inondations du Tigre et de l’Euphrate au Proche-Orient, et à l’origine du temps de la création (le Temps du Rêve) chez divers peuples aborigènes de la côte sud de l’Australie. L'eau, disent les Dogon, est habitée par Nommo, un esprit omnipotent qui peut décider de la venue des pluies, assurant ainsi prospérité, mais qui peut aussi décider de causer sécheresse et misère si les hommes à négligent de lui rendre grâce.
Quand tu bois de l’eau, pense à la source, dit un proverbe oriental. Aux sources de nos représentations de l’eau, il y a les mythes dans lesquels, quelle que soit sa latitude, l’eau est souvent évoquée dans sa dualité, source de vie et de mort : le Déluge est à la fois destruction et survie, inspiré par les inondations du Tigre et de l’Euphrate au Proche-Orient, et à l’origine du temps de la création (le Temps du Rêve) chez divers peuples aborigènes de la côte sud de l’Australie. L'eau, disent les Dogon, est habitée par Nommo, un esprit omnipotent qui peut décider de la venue des pluies, assurant ainsi prospérité, mais qui peut aussi décider de causer sécheresse et misère si les hommes à négligent de lui rendre grâce.
Les visages de l’eau
L’eau est partout, en nous et autour de nous : une petite goutte d’eau suit un cycle à l’état liquide, gazeux ou de glace, sur et sous la terre, dans le ciel. Ce cycle perpétuel assure à la planète de l’eau pour l’éternité : toute eau consommée est rejetée, recyclée et remise à disposition. Son renouvellement est éternel, mais sa qualité peut se détériorer et se détériore effectivement par nos actions humaines : rejet des eaux usées, usages de produits toxiques, oubli de déchets divers, marées noires, etc.
Cela on le sait depuis longtemps. Ce que l’on sait moins, c’est que dans un cycle où tout va bien, la quantité d’eau se perpétue : une fois utilisée, l’eau ne disparaît pas mais se retrouve sous une autre forme à un autre endroit. Et ce que l’on voudrait ne pas savoir, c’est que nos prélèvements excessifs pourraient bien l’épuiser finalement. Si les prélèvements se font plus rapides et plus nombreux que le renouvellement naturel d’un point d’eau, les consommateurs se retrouvent endettés, forcément incapables de rembourser - à sec !
Et pourtant, autant que l’air, l’eau est essentielle à la vie. C’est la seule substance qu’un être vivant ait vraiment besoin d’ingurgiter. Elle est – elle devrait être – un bien commun pour tous les êtres humains et pour tous les êtres vivants de la planète, et non devenir un or bleu pour une entreprise privée. A nous d’y veiller, chaque jour en ouvrant le robinet, en organisant nos emplettes et en programmant nos activités.
L’eau est partout, en nous et autour de nous : une petite goutte d’eau suit un cycle à l’état liquide, gazeux ou de glace, sur et sous la terre, dans le ciel. Ce cycle perpétuel assure à la planète de l’eau pour l’éternité : toute eau consommée est rejetée, recyclée et remise à disposition. Son renouvellement est éternel, mais sa qualité peut se détériorer et se détériore effectivement par nos actions humaines : rejet des eaux usées, usages de produits toxiques, oubli de déchets divers, marées noires, etc.
Cela on le sait depuis longtemps. Ce que l’on sait moins, c’est que dans un cycle où tout va bien, la quantité d’eau se perpétue : une fois utilisée, l’eau ne disparaît pas mais se retrouve sous une autre forme à un autre endroit. Et ce que l’on voudrait ne pas savoir, c’est que nos prélèvements excessifs pourraient bien l’épuiser finalement. Si les prélèvements se font plus rapides et plus nombreux que le renouvellement naturel d’un point d’eau, les consommateurs se retrouvent endettés, forcément incapables de rembourser - à sec !
Et pourtant, autant que l’air, l’eau est essentielle à la vie. C’est la seule substance qu’un être vivant ait vraiment besoin d’ingurgiter. Elle est – elle devrait être – un bien commun pour tous les êtres humains et pour tous les êtres vivants de la planète, et non devenir un or bleu pour une entreprise privée. A nous d’y veiller, chaque jour en ouvrant le robinet, en organisant nos emplettes et en programmant nos activités.