Bouhouhou, le scanner est toujours aussi fâché avec les bleus et les verts virent au jaune ! Le diaporama ci-dessous défile en autonomie. ...et s'en va brouter les feuilles des fruitiers ! Les dessins ci-dessous témoignent de la sortie d'Amphimallon solstitialis le 23/04/20, soit 1 mois (quasi jour pour jour !) plus tôt que cette année. Hier soir comme l'an dernier, il faisait doux mais très venteux. Le diaporama défile en autonomie. 26/03/20 Montagne-aux-Buis, 18 h : un lièvre pressé ! Les mésanges bleues se poursuivent. 27/03/20, Montagne-aux-Buis, 15 h
Potentilles partout ! Les mésanges charbonnière se poursuivent et piaillent dans les taillis. Les Petites Tortues se poursuivent aussi, sans bruit. Le milan royal effectue des vols planés circulaires : parade-t-il au-dessus de son très prochain site de nidification ? Au long des sentiers qui serpentent sur le sol calcaire de l'Ombrie, le pistachier lentisque (Pistacia lentiscus) reçoit des hôtes qui le poussent à une belle créativité.
A gauche, production végétale (galle) en "cornes de chèvre" due à un puceron, l'aphidie Baizongia pistaciae. Fin mars début avril, une fondatrice éclot sur le pistachier et se nourrit des bourgeons foliaires : l'arbre réagit en produisant cette structure protectrice pour les larves de l'insecte. Deux générations de larves s'y succèdent. La seconde éclot en octobre-novembre, quitte la galle et s'envole en masse sur ses hôtes secondaires, les graminées. S'y développent des femelles sexupares ailées qui, en mai, retournent sur l'écorce du pistachier pour y donner naissance à de minuscules mâles et femelles sexuées aptères. Après accouplement de tout ce petit monde, la femelle développe un œuf unique qu'elle gardera dans l'abdomen jusqu’à éclosion au printemps suivant, après sa mort. A droite, une autre galle, sur les feuilles, due à une autre aphidie, Anopleura lentisci. Vous pouvez voir sa binette sur http://aramel.free.fr/INSECTES39'.shtml) Pour tout savoir sur le pistachier, consultez le beau Livre des Arbres, arbustes et arbrisseaux de l'excellent Pierre Lieutaghi. Pour tout savoir sur les galles, consultez le tout aussi excellent Sébastien Carbonnelle : https://www.researchgate.net/profile/Sebastien_Carbonnelle. Meloe sp. traverse la petite route qu longe le Viroin. La femelle pond ses œufs dans l'herbe. Les larves (triongulins) grimpent sur les fleurs et s'agrippent aux abeilles (Anthophora ou Andrena), qui les transportent jusqu'au couvain. Les triongulins mangent les œufs des abeilles, puis muent. Les larves mangent miel et pollen, puis muent. Elles sortent du nid, effectuent leur troisième mue et se reposent durant l'hiver. Au printemps a lieu la dernière mue, puis la nymphose. Les adultes sont phytophages et s'ils sont nombreux, peuvent défolier les arbres. Comme quoi, aucune vie n'est innocente...
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March 2023
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