Quoi de plus paisible qu'une haie, sous le soleil printanier et la brise primesautière ? Sauf lorsqu'en surgit l'épervier bredouille derrière une nuée de passereaux.
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Meloe sp. traverse la petite route qu longe le Viroin. La femelle pond ses œufs dans l'herbe. Les larves (triongulins) grimpent sur les fleurs et s'agrippent aux abeilles (Anthophora ou Andrena), qui les transportent jusqu'au couvain. Les triongulins mangent les œufs des abeilles, puis muent. Les larves mangent miel et pollen, puis muent. Elles sortent du nid, effectuent leur troisième mue et se reposent durant l'hiver. Au printemps a lieu la dernière mue, puis la nymphose. Les adultes sont phytophages et s'ils sont nombreux, peuvent défolier les arbres. Comme quoi, aucune vie n'est innocente...
Vu le 13/03/2016. Il y a de l'amour dans le ciel du Haut-Pays, chez les vanneaux huppés revenus pour nicher. Leur nom anglais, lapwing, vient d'une forme du vieil anglais : to leap = sauter ; to wing = se dandiner. Étymologiquement, ce nom décrit bien cet oiseau capable de figures acrobatiques.
Les genévriers se prélassent sous le doux soleil de mars. Le bocage m’ouvre le passage dans la pelouse calcicole. J'y dérange le pic-vert qui s'envole silencieusement. Hors de vue, il "rit" aux éclats et un lointain congénère lui répond aussitôt. Plus loin encore, un pic noir tambourine. En contrebas, un chevreuil aboie plusieurs fois.
Tout se tait. Le vent reprend son souffle et se rue vers l’est ; tintinnabulent les feuilles marcescentes du chêne voisin. Pourquoi donc les Fagacées (et d’autres ?) gardent-elles des feuilles sèches tout l’hiver ? Peut-être pour saluer musicalement le printemps. Peut-être pour permettre au dessinateur de labyrinthiser dans un tracé tout en sinuosités. Peut-être pour donner à contempler la fine dentelle d’une fragile existence. |
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March 2023
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