Tout se tait.
Le vent reprend son souffle et se rue vers l’est ; tintinnabulent les feuilles marcescentes du chêne voisin.
Pourquoi donc les Fagacées (et d’autres ?) gardent-elles des feuilles sèches tout l’hiver ?
Peut-être pour saluer musicalement le printemps.
Peut-être pour permettre au dessinateur de labyrinthiser dans un tracé tout en sinuosités.
Peut-être pour donner à contempler la fine dentelle d’une fragile existence.