Rencontre de deux êtres pareillement ébouriffés, chacun aspirant à un reposoir tranquille avec vue dégagée, l'un après une nuit de chasse, l'autre après une bonne montée. Qui est le plus étonné(e) ?
28/07/17, 10h30.
Rencontre de deux êtres pareillement ébouriffés, chacun aspirant à un reposoir tranquille avec vue dégagée, l'un après une nuit de chasse, l'autre après une bonne montée. Qui est le plus étonné(e) ?
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24/07/2017, 15h, après la pluie. Le mâle chante seul depuis quelques minutes avant que je puisse le distinguer. Il développe encore son chant, puis la femelle le rejoint . Peu de distance les sépare, mais leurs regards divergent. Ils s'envolent ensuite dans la même direction. Bientôt de petites tête de linotte ? Cela se pourrait tout juste, car une seconde ponte peut avoir lieu de mai à juillet. Pourvu que le nid ne soit pas trop exposé aux yeux des redoutables chat-sseurs du voisinage... Dans notre potager, ces passereaux trouveront les graines de lin dont ils sont friands, comme le rappelle leur nom : linotte mélodieuse (ou Carduelis / Linaria cannabina - mais nous n'avons pas de chanvre !). Après cette longue gestation de Goupirou en atelier, dur dur de revenir au croquis à partir d'un modèle en 3D qui bouge au rythme des insectes. C'est une jeune bergeronnette printanière qui visite notre jardin, seule au milieu des chardonnerets, moineaux, étourneaux... "'Fait trop chaud, je n'y suis pour personne" dit Nong-Chat. Pour en savoir davantage : https://www.rtbf.be/auvio/detail_les-curieux-du-matin-sophie-brems?id=2175166
27/12/16, Bourlers (Chimay). Grands corbeaux entendus, pas vus mais imaginés et espérés heureux dans les cimes. Occasion de réécouter l'opus Krrah de Christian Zendher, dont voici un extrait ici : https://www.youtube.com/watch?v=zxtyEVfbQ5g
Au verger, il y a toujours à observer : le pic vert envers et contre tout, les écureuils à l'improviste, les grives draines amoureuses en décembre et ce mercredi, c'est le jour de la bécasse des bois.
Pieds dans l'eau, elle m'observe un court instant et s'envole silencieusement. Ils furent flamboyants, les tournesols désormais déliquescents que nous nous apprêtions à composter.
Le chardonneret nous en a dissuadés. De l'aube à la brune élégamment posé, le pinson doré penche son masque pourpré vers les graines toutes prêtes à voyager pour s'assurer postérité. En cette huitième heure matinale, la tonifiante fraîcheur et la douce lumière dorée stimulent tant ma flemme estivale que je me décide à dessiner chaque détail de cette molène noire. Kîîk... Kîîk... à la pointe de la cime de l'épicéa, deux pics épeiches. L'un s'envole quand mes jumelles se pointent vers lui ; l'autre reste et continue son cri. Depuis juillet, les jeunes devenus adultes ont été chassés par leurs parents et doivent conquérir un territoire : ce cri est peut-être territorial, intimidant pour l'intrus.
Le pic épeiche raffole des graines de conifères : selon Géroudet, en un jour il peut consommer 9 cônes, soit 1440 graines - ayons une pensée émue pour le malheureux comptable. Bien, j'aurai trouvé une nouvelle bonne excuse pour éviter le dessin botanique. A la prochaine, Molène ! Au retour d'une de ces balades matinales qui font les cheveux frisés de rosée et les joues roses, devant un lait fumant aromatisé à l'indienne, je m'apprête à savourer ce délicieux biscuit du Moulin du Pivert... mais il est là le Pivert, dans le jardin ! Il vous reste à tenter l'expérience.
N.B. : Monsieur Pivert arbore une amande rouge à la moustache. Ceci n'est pas un message codé. |
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