Depuis quelques jours ensoleillés, ils se faisaient entendre du haut de la cheminée voisine, mais c’est dans notre jardin qu’ils passent la majeure partie de leur journée. Tour à tour, mâle et femelle se perchent sur la spirale, sur la bêche abandonnée (recyclée en perchoir), sur les arbustes. La bêche semble être le lieu d’affût idéal pour capturer les proies.
29/03/20, 10 h au jardin.
Depuis quelques jours ensoleillés, ils se faisaient entendre du haut de la cheminée voisine, mais c’est dans notre jardin qu’ils passent la majeure partie de leur journée. Tour à tour, mâle et femelle se perchent sur la spirale, sur la bêche abandonnée (recyclée en perchoir), sur les arbustes. La bêche semble être le lieu d’affût idéal pour capturer les proies.
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26/03/20 Montagne-aux-Buis, 18 h : un lièvre pressé ! Les mésanges bleues se poursuivent. 27/03/20, Montagne-aux-Buis, 15 h
Potentilles partout ! Les mésanges charbonnière se poursuivent et piaillent dans les taillis. Les Petites Tortues se poursuivent aussi, sans bruit. Le milan royal effectue des vols planés circulaires : parade-t-il au-dessus de son très prochain site de nidification ? 03/03/2020, Montagne-aux-Buis, 8 h, -3°C, vent en face.
Le buis est en fleurs. Tous les arbres et les buissons chantent, mais ni les jumelles ni la longue-vue ne captent l’image du chœur et des solistes. Dans l’encadrement de la fenêtre sur le confluent, le renard des buis hume ses repères. Il a levé la tête vers moi, mais continue à évoluer à découvert ; il traverse la prairie. Gale ou mue précoce ? 21/02/20, Montagne-aux-Buis, 9 h , 2°C, vent en face. Petit théâtre jaune et sépia aux rideaux de buis, derrière le « chêne-baobab ». Approche franche, à découvert : je n’aperçois la forme grise que déjà bien avancée à 100 m à peine. Immobile debout, je l’observe se toiletter. Il disparaît côté cour et j’en profite pour m’aplatir, m’installer avec jumelles et carnet. Déambulations de droite à gauche ; il se frotte le front aux branches basses ; quelquefois, il fait face et s’avance vers moi. Toilette, frottis, grattis, broutage, exploration du regard, du museau. C’est la première fois que je remarque le pénis d’un chevreuil. Je le baptise donc « Pinto ». Quand il disparaît hors de vue, je ne sais pas s’il a accepté ma présence ou s’il ne s’en est pas aperçu. Mais je m’abstiens de le pister pour éviter de le déranger.
Quelle est donc cette espèce de merle clair aux ailes larges dans le jardin ? Lentement il s'élève de l'obscurité à la lueur du lampadaire et y révèle son identité : la diva chevêche se fait souvent entendre dans les coulisses, se fait rarement voir à la lumière !
Au long des sentiers qui serpentent sur le sol calcaire de l'Ombrie, le pistachier lentisque (Pistacia lentiscus) reçoit des hôtes qui le poussent à une belle créativité.
A gauche, production végétale (galle) en "cornes de chèvre" due à un puceron, l'aphidie Baizongia pistaciae. Fin mars début avril, une fondatrice éclot sur le pistachier et se nourrit des bourgeons foliaires : l'arbre réagit en produisant cette structure protectrice pour les larves de l'insecte. Deux générations de larves s'y succèdent. La seconde éclot en octobre-novembre, quitte la galle et s'envole en masse sur ses hôtes secondaires, les graminées. S'y développent des femelles sexupares ailées qui, en mai, retournent sur l'écorce du pistachier pour y donner naissance à de minuscules mâles et femelles sexuées aptères. Après accouplement de tout ce petit monde, la femelle développe un œuf unique qu'elle gardera dans l'abdomen jusqu’à éclosion au printemps suivant, après sa mort. A droite, une autre galle, sur les feuilles, due à une autre aphidie, Anopleura lentisci. Vous pouvez voir sa binette sur http://aramel.free.fr/INSECTES39'.shtml) Pour tout savoir sur le pistachier, consultez le beau Livre des Arbres, arbustes et arbrisseaux de l'excellent Pierre Lieutaghi. Pour tout savoir sur les galles, consultez le tout aussi excellent Sébastien Carbonnelle : https://www.researchgate.net/profile/Sebastien_Carbonnelle. 03/08/17, 20h30
Les chevrillards sont plus attentifs et réactifs que la chevrette. Le daguet les rejoint plus tard et c’est lui qui s'enfuit le premier à l'approche de deux véhicules (un dans chaque sens). Le gagnage de prédilection du chevreuil, c'est une clairière, une coupe avec recépage, une jeune plantation... soit tout secteur à herbacée de forte lumière, très énergétique : qu'ont-ils pu trouver à brouter dans ce carré tout brûlé de sécheresse ? 30/07/17, 11h
Aux alentours de Samar, une élégante chevrette traverse rapidement la petite route entre pâtures et bois, bouche ouverte : flehmen à la recherche du compagnon / de la compagne ? Le chevreuil et capable de détecter l'homme à 200 mètres. Dessin : tentative de reconstitution de mémoire. A l'approche de la nationale, flèche rousse devant nous, de champ à champ. Rapidement invisible, inaudible. Je ne l'ai pas vu, mais j'ai tenté de reconstituer l'image de mes compagnons de chemin. |
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